Posté par Jean Foulka, le 31 décembre 2020
Le maire du cinquième arrondissement de la commune de Libreville, Chadi Moukarim, a été molesté par des agents de la police nationale, puis conduit au poste, alors qu’il tentait de s’interposer lors de la destruction d’une école préscolaire dans sa circonscription.
Malgré le tollé suscité par la molestation du maire du cinquième arrondissement de Libreville, Chadi Moukarim, la police nationale, à travers un communiqué, a déploré l’acte posé par ses agents en mission. Alors que certains administrés de l’édile, d’origine libanaise, attendaient, tout au moins, des excuses, voire des sanctions à l’endroit des policiers incriminés.
Dans un communiqué, la Préfecture de police tente plutôt de calmer le jeu en apportant des précisions. «Une équipe d’intervention des Forces de Police Nationale a prêté main-forte à un Huissier de Justice conformément au soit transmis du Tribunal de Première Instance de Libreville n°9552/2019-2020/PR du 06 Août 2020, en vue de l’exécution de la décision de justice n°713/18-19 du 05 juillet 2013, relative à l’expulsion de la Mairie de Libreville et tout occupant de son chef de la parcelle 79 section D8 du plan cadastral de Libreville et de la destruction des constructions érigées sur cette parcelle », déclare-t-elle.
En outre, "la hiérarchie policière, déplorant cette situation, aurait souhaité être saisie par le Maire, afin d’éviter cette entrave d’une part et d’autre part, le traitement dont il a fait l’objet », a conclu le communiqué de la préfecture de Police.
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