C’est, à travers un tweet sur son compte de ce réseau social, que l’actuel ministre d’État, ministre de l’Énergie et des ressources hydrauliques, a rappelé aux consciences les événements estudiantins qui ont débouché sur le multipartisme au Gabon. L’ancien leader estudiantin a voulu ainsi rendre hommage.

Le 17 janvier dernier, un événement  semble avoir échappé à la mémoire collective. Il s’agit des mouvements de protestations estudiantins à l’origine des bouleversements politiques ayant débouché sur le multipartisme en 1990. Un seul acteur, à travers son compte tweeter, s’est souvenu. «17 janvier 1990, 17 janvier 2021. Il y a 31 ans, un événement marqua l’histoire de la contestation estudiantine dans notre pays», a tweeté Alain-Claude Bilie-By-Nze, l’actuel ministre d’État, ministre de l’Énergie et des ressources hydrauliques, par ailleurs  ancien président du Syndicat des étudiants gabonais. Un mouvement syndical de l’UOB, à l’origine de son bannissement, avec d’autres étudiants, en 1994 de cette université suite à une autre grève des étudiants.

Le natif de Makokou traversera alors une «descente aux enfers» jusqu’à la fin des années 1990. Militant du RNB, il est employé à la mairie de Libreville, alors que Paul Mba Abessolo est maire de Libreville où il va exceller en tant que communicant. Réhabilité, il donnera sa version des faits des événements de 1994, à travers la publication le 21 décembre 2008, aux Éditions du Silence à Paris, d’un essai intitulé «Et si on en parlait ?».

À noter que ce sont ces manifestations d'étudiants qui ont été à l’origine des mouvements socio-politiques ayant abouti à l'organisation de la conférence nationale. Laquelle a obligé le pouvoir de l’époque a décrété la fin du monopartisme, incarné par le PDG, et proclamé l’avènement du pluralisme politique au Gabon. C’est dire que la contestation estudiantine a été l’élément déclencheur des événements politique ayant marqué l’histoire du pays.