Arrêté sur décision gouvernementale, en 2011, ce gisement à haute teneur en fer, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, possède des réserves estimées à un milliard de tonnes.

Les activités vont bientôt reprendre dans le gisement de fer et d'or de Belinga, dans la  province de l’Ogooué-Ivindo. La cheffe du gouvernement, Rose Christiane Ossouka, l’a récemment annoncé à l’issue des travaux du séminaire gouvernemental. « Nous allons relancer l’exploration du gisement de Belinga pour permettre de lancer dans quelques années son exploitation dans les meilleures conditions stratégiques pour le Gabon», a-t-elle déclaré.

Il faut préciser que le permis d’exploitation de la mine de Belinga avait été accordé en 2006 à la China Machinery Engineering Corporation (CMEC), actionnaire majoritaire de la Compagnie minière de Belinga (à hauteur de 75 %), avant d’être suspendu en 2011 par le gouvernement suite à un litige avec cette entreprise chinoise.

Cette licence étant retombée fin 2013 dans le domaine public, un contrat aux fins d’évaluation du potentiel de ce site minier avait été signé en 2014 avec le groupe anglo-saxon SRK consulting. Toutefois, à en croire une note de la direction générale du Trésor du ministère français de l’Économie, ces travaux avaient été interrompus avant leur achèvement en raison de difficultés financières rencontrées par l’État gabonais.

À noter que le Gabon est le deuxième producteur mondial de manganèse. Le gisement de Belinga détient d’importantes réserves de fer mais aussi d’or. Ces minerais demeurent inexploités faute de voies d’évacuation appropriées.