Ils sont menacés de représailles s’ils ne lèvent pas leur mouvement d’humeur. Ils ont jusqu’au 7 mars à 18h pour le faire, selon un courrier signé de l’administrateur général, Marc Gaffajoli.

Les dirigeants de la compagnie aérienne privée Afrijet ont décidé de passer à la vitesse supérieure pour mettre un terme au mouvement d’humeur qui la secoue depuis le début de la semaine. Dans un courrier, qui nous est parvenu, l’administrateur général, Marc Gaffajoli, menace de représailles les employés en grève.

Pour lui, le programme régulier des vols ne reprendra que sur la base d’une promesse irrévocable du personnel navigant, à savoir ne plus perturber les vols «par des refus intempestifs de nature à détruire la réputation» de cette compagnie. Tout comme il appelle à «cesser les manifestations devant les installations».

M. Gaffajoli donne deux ultimatums aux grévistes. Le premier, il leur a donné jusqu’à ce samedi 6 mars pour une rencontre. Deuxième ultimatum, ils ont jusqu’à demain dimanche 7 mars 2021 pour lui faire parvenir leur «promesse irrévocable». Faute de quoi, a-t-il brandi, ils s’exposent à des représailles.

Du côté des employés, il n’est pas question de céder à des menaces qu’ils qualifient d’infondées. Pour eux, l’objectif n’a jamais été de paralyser le fonctionnement de ladite compagnie. Mais plutôt d’interpeller la direction sur l’amélioration de leurs conditions de travail. Ils se sont dits surpris par le ton menaçant employé par leur employeur.