Posté par Jean Foulka, le 11 mars 2021
Le 7 janvier 2019, aux premières lueurs du jour, des corps habillés de la Garde républicaine, conduits par le lieutenant Kelly Ondo, sont les auteurs d’un coup d’État manqué. Mis aux arrêts, ils sont placés sous mandat de dépôt un mois plus tard, le 7 février de la même année. Le lieutenant Kelly Ondo, les adjudants Estimé Bidima Manongo et Dimitri Nze Minko ont récemment été renvoyés, selon des sources judiciaires, devant une juridiction militaire spéciale. Les délits retenus contre ces prévenus sont entre autres association de malfaiteurs, séquestration arbitraire et atteinte à la sûreté intérieure de l’État. Autant de faits qu’ils n’auraient pas niés devant un juge d’instruction du Tribunal de première instance de Libreville, qui les a auditionnés, les mettant, selon eux sous le coup des frustrations subies dans leur corps militaire.
Il ne reste plus qu’à cette cour militaire spéciale de se constituer afin de vider ce dossier qui a défrayé la chronique au Gabon, il y a deux ans. Le tribunal de première instance de Libreville, à travers son rendu, a estimé ne pas être compétent pour pouvoir aller au fond de cette affaire qui dépend de la sureté de l’État et de son intégrité physique. Normalement, après les deux ans de détention, les choses devraient s’accélérer pour la tenue d’un procès conduit par cette juridiction militaire spéciale devant être composée que de militaires.
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12/03/2021 à 05:06
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