La ministre des Affaires sociales et des Droits de la femme, Prisca Nlend Koho a lancé mercredi 14 avril 2021, par visioconférence, l’atelier du projet d’établissement des actes de naissance dans les provinces du Haut-Ogooué, de la Nyanga et du Woleu-Ntem.

Durant une semaine, les points focaux des provinces cibles vont être outillés sur la méthodologie de gestion des fonds du projet. Ils bénéficieront également d’une assistance technique virtuelle du système d’enregistrement des naissances. Ils se familiariseront ainsi avec les outils informatiques de l’enquête sociale.

Pour la mise en œuvre du projet, le ministère des Affaires sociales et des Droits de la femme bénéficie du soutien du Fonds des Nations-Unies pour l’enfance. Grâce à un appui financier de 49 500 000 FCFA, 1000 actes de naissance en moyenne seront établis dans chacune des trois provinces.

Selon un rapport des Nations-Unies, dans un échantillon de 1764, 2 enfants sur 5 n’ont jamais disposé d’acte de naissance. En 2017-2018 une première phase de l’opération, menée par le gouvernement et l’ONU, avait permis de régulariser 15 000 dossiers d’enfants sans acte de naissance.

Il restait encore 7400 enfants légalement «invisibles», dans l'attente de leur acte de naissance. Il est question de trouver une solution définitive afin de régler de manière efficace ce problème d’enfants n’ayant pas d’existence légale.