Plus de 10 milliards de US Dollars (6.225 milliards de FCFA) ont été débloqués par le monde pro-occidental pour soutenir le-dit gouvernement démocratique ukrainien depuis le début de l'opération spéciale russe de 'dénazification' (ou plus exactement anti-communiste) de l'Ukraine, pourtant historiquement 'frère' de la Russie. Ce montant devant, selon toute vraisemblance, être multiplié par 4 d'ici la fin de l'année..

Cet effort financier global colossal dont les disponibilités sont effectives aurait pourtant pu permettre de résorber par exemple les conséquences malheureuses de la mauvaise gouvernance en Afrique qui a généré la misère et le sous-développement social, structurel et environnemental. Et cela même, s'il aurait fallu montrer que cette 'gouvernance d'excellence' ait vocation universelle, par la mise en place d'un 'Haut Commissariat des Nations Unis à la Bonne gouvernance' se chargeant de la mission en toute indépendance.

Gouvernance africaine pourtant issue des modèles politiques occidentaux capitalistes dits démocratiques bien qu'ils se montrent depuis lors inadaptés eu égard au niveau de dépravation avancée des mœurs, des consciences et identités africaines exacerbées par une société de consommation effrénée génératrice de profits privés et étatiques qu'elle lui impose au détriment de toute réelle justice politique, sociale et économique.

Les moyens occidentaux semblent dès lors inestimables et sans limites s'il y a risque de basculement hors de la sphère d'influence politique dite démocratique, qu'importe si ce monde 'libre' peu tout autant asservir ses populations à son service 'forcé' et lui rappeler cruellement que dans le tiers monde elle peut générer des états de délabrements avancés.

On comprendra par là que le monde du 'bien' dit démocratique a mieux à faire à consolider son hégémonie qu'à se préoccuper des travers qu'elle génère, dès lors que ceux-ci ne menacent en rien son existence et lui octroient de constant débouchés économiques pour continuer d'asseoir sa puissance et prédominance sur le monde.