La Semaine africaine du climat 2022 s’est achevée le 2 septembre 2022 à Libreville. Cette session s'est achevé avec  plus de 2 300 participants et a permis à l’Afrique d'être un élément clé pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Selon le gouvernement gabonais, il n’y a plus d’excuses, on doit traiter le changement climatique comme une urgence planétaire. À l’approche de la COP 27 qui se tiendra à Charm El Cheikh, en Égypte, dans quelques semaines, cette nécessité est plus forte que jamais. « Les pays les plus pollueurs doivent s'investir avec l'harmonie en Afrique, financer les dégâts climatiques dont souffre nos pays, et doivent  tenir leurs promesses. Plus de fausses promesses dans les négociations, ensemble on est beaucoup plus fort et on doit porter la voix de l’Afrique dans les négociations sur les changements climatiques, et  chercher une justice climatique pour mettre la pression sur les pays du tiers monde », a déclaré Lee White, ministre gabonais des Eaux et Forêts.

À la fin de la Semaine africaine du climat, le professeur Lee White a envoyé une lettre aux représentants du Bureau de la COP 27, qui a souligné le besoin de collaboration, d'innovation et de soutien. Il a également appelé le président de la COP à partager les conclusions de la Semaine africaine du climat avec le monde pour guider la mise en œuvre. Le ministre des Eaux et Forêts du Gabon a également annoncé que le Fonds gabonais pour les investissements stratégiques (FGIS) sera l'entité autorisée à échanger des crédits carbone à l'intérieur et à l'extérieur du Gabon. La nouvelle renforce la volonté du gouvernement gabonais d'apporter des solutions pour l'action climatique qui seront au cœur des négociations de la COP 27.