Le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, devra, dans quelques jours, composer une équipe d’hommes et de femmes appelés à implémenter les ressorts de la Vè République dans un climat chahuté par des batailles de postes.

Par Yann Essabe

Le 13 avril 2025, au lendemain des résultats provisoires du scrutin présidentiel le donnant largement vainqueur, le chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema, rappelait son désir de travailler avec tout le monde, jeunes et anciens, sans exclusive. Crédité de 94,85% de voix, selon les chiffres de la Cour constitutionnelle, le Président de la République fraichement élu a bénéficié de la confiance de la quasi totalité du corps électoral national. Par conséquent, il doit être libre de toute influence d’où qu’elle vienne : politique, sociale, familiale voire ésotérique.

Lors de sa longue marche qui l’a conduit au plébiscite du 12 avril dernier, Brice Clotaire Oligui Nguema a réussi à fédérer autour de sa candidature des forces politiques et associatives plurielles, constituées d’hommes et de femmes influents. Cette coalition de patriotes fut baptisée " Rassemblement des Bâtisseurs (RDB) ". Il serait difficile, comme on le voit, d’attribuer la victoire au seul travail d’un parti politique ou d‘une de ces nombreuses associations, encore moins à des ressortissants de tel canton ou de village. Mais que constate-t-on aujourd'hui ?

Après le vote et les résultats des élections, comme il avait été stipulé dans la Charte du Rassemblement des Bâtisseurs (RDB), les signataires sont censés avoir repris leur autonomie. Curieusement, on note depuis lors la formation des clans à base tribale qui réclament à hué et à dia des dividendes. En effet, partie en rangs serrés au début de la campagne présidentielle, cette dynamique semble être mise en mal par certains acteurs politiques avides de pouvoir, qui s'agitent pour réclamer par tous les moyens des postes au gouvernement singulièrement. Au motif que Oligui Nguema leur doit sa victoire cash et sans bavure. C’est connu, la victoire a plusieurs papas.

Sauf que dans le cas de l’élection présidentielle du 12 avril dernier, le seul mérite revient à Brice Clotaire Oligui Nguema lui-même qui, le 30 août 2023, avait pris l’initiative salutaire de libérer le peuple gabonais du régime déchu fortement décrié. En dix-huit mois de transition, il a séduit les Gabonais en changeant, grâce à des mesures audacieuse, le visage du pays. L’adhésion massive des populations à son offre politique à 94,85% n’est que la conséquence de ce fil d’Ariane légitimement tracé depuis le Coup de libération.

Aussi, Brice Clotaire Oligui Nguema ne doit pas être l’otage de pressions cupides d'où qu'elles viennent, sous le prétexte fallacieux d’un quelconque devoir de reconnaissance. Que ces chasseurs de postes, qui écument les réseaux sociaux, arrêtent ces tentatives malsaines de récupération politique à coups de chantage grossier. Il faut laisser Oligui Nguema user librement de son pouvoir discrétionnaire, pour choisir en toute confiance les hommes et les femmes qui constitueront l'avant-garde de son septennat au service du bien-être des Gabonais.