Posté par Yann Essabe, le 14 août 2025
La Première dame du Gabon, Zita Oligui Nguema, s’est rendue, dimanche 10 août dernier, au domicile de la famille d’Esther Moussavou Eyang Mba, du nom de la fillette de 10 ans qui a été violée et retrouvée morte dans un sac.
Par Yann Essabe
Vêtue d’un simple ensemble pagne, foulard noué sur la tête, visage grave, les bras croisés, écoutant silencieusement le narratif digne d’un film d’horreur, c’est en mère de famille pleine de compassion que Zita Oligui Nguema s’est rendue lundi 11 août 2025, auprès d’une autre mère, meurtrie et désabusée à la suite de la perte tragique de sa fille âgée de 10 ans, rappelée à Dieu dans des circonstances inhumaines et innommables.
Violée sauvagement, puis assassinée, Esther Moussavou Eyang Mba a été retrouvée dans un sac, le 5 août 2025, derrière la concession de leur voisin. Aussitôt mise au courant de cette ignominie, l’épouse du chef de l’État, Zita Oligui Nguema, a réagi sur son compte Meta, en manifestant son indignation face à ce qu’elle considère comme un crime « abject et inhumain », associant ainsi sa voix à celle des autres Gabonais marqués par un crime qui rappelle à la communauté, l’urgence de protéger nos jeunes enfants, qui constituent le groupe le plus vulnérable de la République, face aux ruts incontrôlés de certains adultes.
« Aucune société ne peut tolérer de tels crimes. Aucun enfant ne devrait être confronté à une telle violence et aucun parent ne devrait endurer une telle souffrance », a rappelé la Première dame. Avant de poursuivre : « Leur douleur est aussi la nôtre. Plus que jamais, nous devons nous unir pour protéger nos enfants et défendre leur droit à l’innocence, à la sécurité et à la dignité ».
Dans une posture bienveillante et de mutuelle compassion, Zita Oligui Nguema est allée au-delà des mots en se rendant au domicile de Junior Mba Mba et Danicka Derline Mouketou, les parents de la défunte Esther. Sur place, elle a écouté, le visage fermé, le récit glacial de la découverte du corps et son état, ainsi que l’arrestation du présumé coupable, présenté comme tel mais qui semble protéger les véritables responsables de cet acte odieux.
À ce jour, la police cherche toujours à démêler les fils de l’écheveau. En présence des parents d’Esther, la Première dame a multiplié les gestes de soutien, de compassion et d’assurance à l’égard d’une famille qui montrait des signes de découragement face à une enquête qui semble piétiner. « Justice sera rendue à votre fille », a-t-elle promis aux parents, avant de prendre congé de la famille éplorée.
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14/08/2025 à 08:33
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